La qualité a un coût, sur internet comme partout. Mais il serait faux d'affirmer que son coût est prohibitif. Le coût d'un site web ramené à ses enjeux, c'est à dire communiquer instantanément et sans contrainte géographique avec tous ses clients et fournisseurs, internes ou externes, s'avère tout à fait minime par rapport au retour sur investissement que l'on en peut attendre.
Il vous faut donc investir. Encore faut-il le faire de manière adaptée. Deux écueils peuvent se présenter : l'un est lié au surinvestissement, l'autre au sous-investissement. De nombreux articles se sont longuement étendus sur la bulle internet et sur les investissements considérables qui ont été faits sur la base de business plans très largement surévalués. La leçon aura probablement été bien retenue, notamment par les investisseurs, trop bien même, car il semble que beaucoup se soient immédiatement précipités dans l'excès inverse.
On a beaucoup moins parlé d'un autre écueil, beaucoup plus fréquent, mais qui a moins frappé les esprits : la sous-évaluation des investissements stratégiques nécessaires à une activité en ligne de qualité. C'est ainsi que l'on a souvent vu des entreprises de taille quelquefois importante décider de s'afficher sur le web en y consacrant des moyens extrêmement limités. Bien entendu, au vu de l'insuccès de la démarche (sites tombés en désuétude, peu de visites, peu de contacts commerciaux...), les budgets et les moyens humains ont été revus à la hausse, et c'est d'ailleurs souvent ce moment qui a vu les organisations se mettre en quête de prestataires pour externaliser toute ou partie de leur activité web. En résumé, l'organisation qui souhaite s'afficher en ligne doit toujours trouver le juste équilibre entre les investissements pharaoniques, qui risquent d'être effectués à perte, et le sous-investissement, qui se traduit presque toujours en ligne par un déficit de qualité et par une image d'amateurisme.